Notre surface déguelasse
21
août
2007
Cette surface morte me déplait. Elle grouille de foule excitée sans sens et sans la moindre idée de ce qu'est le temps. L'espace est nié, mit en cage pour les anges inexistants.
Cul scellé sur une chaise dure et froide, ailes liées dans le dos, tête en bouillie, je me torture à vivre parmi cette foule de cafards grotesques.
Mon soleil nocturne ne brûle pas assez. Ses rayons devraient fusionner davantage avec les esprits saints, là où hystérie se nomme sensibilité.
Cette société déguelasse me perce les yeux d'une lame rouillée, malsaine me laissant béante de tristesse. Et pourtant je me soumets à cette surface puante...
Mais bordel, quand allons-nous ouvrir les yeux ?
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