Septembre
20
mars
2007
J'aime ta beauté et ton malheur
qui coule en lac
éternel
la fente du coeur
est pareille à la terre
elle enlise les vivants
et envase les morts
araignée gigantesque
et invisible
comme la peur d'aimer
pris au piège
tes lèvres griffent mon âme
tes cheveux fouettent mon visage
tendrement
J'ai arraché des slips
en dentelles
comme un sanglier féroce
j'ai arraché des cheveux rouges
qui sentaient septembre
mais les femmes ne sont pas
des chats d'Egypte
luisants et immenses ...
J'espère une rousse en septembre, une rousse à la chatte noire si noire, que c'est la fin du monde...
Nicolas Fretel
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