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"Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer". Antonin Artaud Cendre/Salamandre(Acrylique sur bois)
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Après Mygale, je redécouvre la littérature de Jonquet avec " Ad vitam aeternam". Anabel, jeune infirmière ex taularde, assiste Brad, un tatoueur-pierceur légerement pervers situé près du canal Saint-Martin. Le seul, soit disant, à vouloir encore la faire travailler dans la profession... Elle y retrouve chaque midi Monsieur Jabob, un croque-mort. Thierry nous plonge avec talent dans une atmosphère très parisienne où les personnages ont tous le même point commun :la grande Faucheuse. Facination de la Mort... Jonquet nous colle ainsi une adresse Internet en plein milieu de son roman . J'ai vérifié...
Je fume rose me transforme en dragon et l'extremité de ma cendre rouge feu tranche avec beauté de l'air la canne dorée qui me tient déforme ma main crochets et je regarde de près l'être à abattre scène obcène du rapace griffon qui dévore ses restes rigides la trahison n'est plus qu'un tas de merde blanchâtre mon allié aillé mange son coeur grossier et je m'apprête à tourner les talons vers de nouveaux étalons
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crédit photo : E.Timor et puis, ton odeur de sang menthe dans le long couloir, je ne l'oublirais jamais. elle me rappelle que je suis vivante, malgré les cadavres exquis dans ta chambre froide, qui n'attendent que le couteau et la fourchette, de ta main de sculpteur de nuit, petite et jolie fille de boucher, je resterai. toi, mon coeur, ton coeur qui m'a lachée si vite, tes vaisseaux étaient fragiles...tu sais ça? irrigation du coeur, fleuve carmin de ma mémoire, tu es encore en vie. pour toujours, tu es le seul homme qui m'a vraiment aimée. toi le boucher du bois de Vincennes... à suivre...
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comment dire... me voilà nue. cette nudité des rangés, pas si sûrs d'eux je la classe dans mon tirroir emmerdes ceux qui ont un fil à la patte sûr qu'un jour ils pourront s'offrir une île pendant que moi, je serais toujours en train de révasser peu importe, il me faut crier à la moule nouvelle oignon frais et bordeaux blanc tant qu'il y aura nous seront Heureux. cette nudité glaude et cadavérique tellement elle est en vie ! je me mouche et c'est tant mieux. jouissance naissante d'un orgasme nouveau, mouchoir coton. Il nous faut écrire et crier, nous autres les affreux... La création est elle encore...
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A chaque heure mon corps tremble de plaisir à l'idée de m'ouvrir les chairs en cliquetis satinés où peut naître un orgasme inopiné A chaque minute mon corps tremble de plaisir à l'idée de t'entendre giffler mes sens en infimes coupures A chaque seconde mon corps tremble de plaisir à l'idée de voir apparaître des traces rouge-roses qui jamais ne deviennent bleues...
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Merci à Andy Verol pour avoir publié un de mes "sang textes". Alors ça, ça m'touche !! www.artistasalfaix.com/revue/IMG/pdf_Interlope_4.pdf
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A chacun ses insomnies frivolités pesantes Superflue et acrobate j'erre dans le soir A chacun ses passions débordantes de drame superflue et accroc de bêtes errantes dans le noir Partout sur mes passages inutiles et déplacés A chacun sa fuite A chacun ses souffles Reprise d'une respiration profonde et vitale A chacun ses insomnies tableau noir matériel Inutile sombre... éperdument sObre
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Pedro et Mata veulent changer un monde qu’ils rejettent. Sans foi, ni loi... Au fil des mots, le malaise grandit. On frémit face à cette plume qui fouille au plus profond des blessures de Mata, ce personnage à vif, découvert dans "Speedy Mata". Encore une fois, Franca Maï joue avec nos nerfs. Elle oscille entre pudeur et déballage rageur, sensibilité et animalité. Au point qu’elle nous chamboule. Car elle est finalement attachante, cette adolescente rebelle qui souhaite venger le suicide de sa mère, un an plus tôt. Certains l’ont vite compris. Jean-Louis, d’abord, qui veille sur elle comme un père....
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©Cendre
