Je marche en zig zag
Je marche en zig zag pour trouver mon chemin qui ne sera jamais le tien Je marche en zig zag pour m'éviter et nous éviter de trébûcher ©Cendre
Je marche en zig zag pour trouver mon chemin qui ne sera jamais le tien Je marche en zig zag pour m'éviter et nous éviter de trébûcher ©Cendre
Ce soir encore je me ramasse putain de trottoir crasseux mégots trempés qui-pue-la-mort mes yeux sont loin dans mon crâne Ce soir encore on me ramasse putain de caniveau bouché cadavres cliqueti-éclatés mes genoux sang tremblent Ce soir encore j'amasse des rêves en cauchemars m'étale en décor porc ration de verges impures Ce soir encore je me ramasse à l'envers des corps portation à taton sans talons mes ongles cru-bouffés griffent
Hahoo, le meilleur du mal
L'homme sourd, fou, saoul n'entend pas, ne voit pas. Il boue. De l'intérieur il boue. Un gros bouillon aveugle et sourd. Saoul, une ébullition qui lui tient à cœur... une ébullition de sa folie.
L'homme est l'animal le plus démuni. Il faut le comprendre, il ne sait ni voler, ni nager dans les profondeurs... Ah oui il a un cerveau. A quoi sert-il ? Pouvoir et condamnation...parquage moulage de l'être. Frustration profonde cervelle. Je voudrais que la femme retouve ses ailes et l'homme sa queue. © Cendre Pas BITE mais celle des bêtes sauvages.. Animaux et fées confondus perdus Un petit con fendu fait toujours effet chez l'homme babouin ... Allez ! Ouste ! © C.Bromball
Oreiller plumé Cocotte en papier Petites boules gorgées Tubes colorés explosés, vides Yeux mouillés, maquillés, mazoutés Murs asphyxiants excitants avalés oreilles coupées ventre vide Boyaux tordus Puzzle constitué inachevée floue histoire trompeuse restée sans voix Cri retrouvé vérité nue flagrante masquée fessée tout devin silence lancé je tombe en ... Rire en larmes mains levées dents violées sexe en sang trompes arrachées oreiller plumé Rire à en crever levée en lumière la vérité se place en face de moi les yeux fermés DANS MOI...
Il suffit de me donner un peu de noir à broyer pour que je retrouve des forces ! Le blanc me désespoire, m'ennuit, m'empoisonne et me ronge le sang et l'essence; pire, me laisse en l'état "ébahi", en léthargie. Quoi de mieux qu'une série noire faite maison ? Frissons et peines joyeuses garantis. Je préfère de loin les monstres aux bien peignés ! Ils sont... plus profonds, intrigants, excitants, absolument merveilleux, torturés et fous. Miséricordieux. Gloire au noir !
Quand la lune m'expose à la gueule, je veux bien rencontrer quelques sorciers et fées, mes personnages, qu'ils sortent de mes tableaux pour venir me chatouiller les orteils... la nuit.
Je m'en mord les doigts. Ne pas avoir le temps de me digérer . Tant de coups de pinces à donner. O puis merde. Le fleuve n'est plus très loin... Atteindre coûte que coûte le liquide. M'y plonger en trainant avec moi une armée en sanglot. Bientôt la douleur évaporée, je pourrais enfin me bouffer la queue.
© SB / Cité des songes (21 X 29 cm, encre et gouache sur papier) Je pense à mes tours, à mes idéaux... A ce jour en ruine j'y croyais ! En haut de ma falaise, une prison. Mon rêve, qui de jour en jour, me pèse et m'ensombre Héritage endommagé ces pierres précieuses étaient empoisonnées mes rêves touchés-coulés d'enfant Mensonges incestueux et ancestraux Je refléchis du haut de ma plus basse tour à ton malaise et à mes désillusions