Barbe bleue

Collectionneur de femmes et de couteaux, le saigneur Barbe bleue a un péché mignon : les fraises. Fraiseur de folie, il se plait à torturer les femmes à feu et à sang. Une fois celles-ci toutes teintées de vermillon, elles ne peuvent plus se passer de lui... Et elles en redemande - à être badigeonnées de ce sucre inconnu, suçées, léchées jusqu'à l'os par la langue de ce boeuf de Barbu mal léché. Elles s'âbiment, sont raclées en lamelles, tranchées de ses lames collectionnées avec passion. Mais voici comment la jalousie s'instaura dans ce paisible château... Sa femme, définitivement tâchée par ces...

Lune bleue

Résidence secondaire

Je t'aime toi en qui réside la liqueur de mes plaisirs. Suaves baisers et étreintes folles, puissions-nous en perdre la raison...

L'impasse Frochot

Il y a au coeur de Pigalle une maison habitée pour ne pas dire hantée dans l'impasse jadis la plus pittoresque de Paris et qui a gardé bien du charme. Je veux parler de l'impasse Frochot. C'est une impasse qui serpente depuis la place Pigalle jusqu'à la rue Victor Massé. Lire la suite sur "azurever.com" : lien article : azurever.com/paris/magazine/paris-insolite-avenue-frochot.php3

Kadavres

TanTaLe/Cendre

Naïve et inqiétante

Un autre sacrifice. Après un foetus, il lui fallait autre chose. Un chaton... Tout de noir vétue, allant des babines aux coussins, Thétis ma chatte sacrée.

CONTRE la cruauté

Voilà... une amie chère qui se bat : Blanka. Une femme qui ne me fait pas peur, avec qui j'aime parler, vibrer, rager, trembler, aimer, crier, danser, ... librement et sans crainte de trouver un mur en face de moi, car elle est une soeur de coeur. Blanka est le miroir d'une vérité : la nôtre. Celle qui s'impose, celle qui nous fait du rentre dedans, celle qui nous anime ou nous abime. Beaucoup préfereront la détourner, la masquer ou la nommer Folie. Blanka nous la dévoile avec fierté. http://blankafleurdelatempete.com/

Notre surface déguelasse

Cette surface morte me déplait. Elle grouille de foule excitée sans sens et sans la moindre idée de ce qu'est le temps. L'espace est nié, mit en cage pour les anges inexistants. Cul scellé sur une chaise dure et froide, ailes liées dans le dos, tête en bouillie, je me torture à vivre parmi cette foule de cafards grotesques. Mon soleil nocturne ne brûle pas assez. Ses rayons devraient fusionner davantage avec les esprits saints, là où hystérie se nomme sensibilité. Cette société déguelasse me perce les yeux d'une lame rouillée, malsaine me laissant béante de tristesse. Et pourtant je me soumets...

Emmêle-moi

Emmêle-moi les cheveux cramés de sang coagulé crâne rongé par les doutes et joues mouillées de plaisirs passés Emmêle-moi les cuisses rougies de torsions violentes les chevilles foulées plaquées cou caoutchouc et yeux renversés Emmêle-moi les pensées pour y voir clair tout ce que tu crois droit en moi emmèle-moi entière Emmêle -moi...

la sixième goule

La premiere et la dernière douleur au sein des sœurs intimes du chaos La rage au ventre sortie, âme tranchée, embleme figurée des Soror Dolorosa Le monde se refuse au destin sexuel de la sixième étoile comme dans une hésitation au plaisir Seules les routes sinueuses ont cessé de fuir la Peste Six, le pou eviscéré de ses entailles, délivre ses tortures dans la joie obliterée de l’absence, une sonorité ou se décale son histoire peuplée de revanches fantômes. La solitude est la dernière assurance d’une force constituée Ou le courage insinue les hésitations Le projet SiXisSiX est une parturition égotique...